RDC : la politique congolaise et ses insanités

Caricature par Kash/ACTUALITE.CD

En RDC comme peut-être dans d’autres pays du monde, la politique est souvent teintée des spectacles surprenants surtout des insanités. Cela a été vécu en avril dernier au Sénat. Lorsque la sénatrice Bijoux Goya avait demandé au président de la chambre, Thambwe Mwamba des explications sur les fonds affectés à la rénovation de l’hémicycle, l’intéressé s’était plutôt illustré par des propos « pervers » préférant rappeler publiquement les échanges qu’il a eus avec Mme Goya.

« Au moment de l’ouverture de la pré-campagne pour l’élection du bureau, vous êtes venue chez moi et à mon cabinet à plusieurs reprises pour demander le soutien à votre candidature comme questeur du Sénat. Je vous ai signalé que la décision n’était pas à mon niveau, mais au niveau des autorités du FCC (…) Toujours pendant cette période de campagne, vous m’aviez invité à plusieurs reprises chez vous pour boire du champagne, j’ai toujours refusé poliment et systématiquement. J’ai présenté votre candidature au FCC comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres candidatures. Les autorités du FCC l’ont rejeté considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction », avait déclaré Thambwe Mwamba en plénière.  

Un autre spectacle met sur la scène la députée provinciale du Kasaï Oriental, Christelle Ngoyi, fille du député Alphonse Ngoyi Kasanji. Alors que ce dernier et toute sa famille étaient déguerpis d’une résidence dans la commune de Gombe sur décision de la justice, la députée avait pété le plomb jusqu’à s’attaquer dans une vidéo à l’épouse du chef de l’Etat, à l’égard de qui elle avait adressé des insanités. La justice avait même lancé un mandat d'arrêt contre Christelle Ngoyi.

Une scène désolante ce sont les militants de l’UDPS communément appelés « parlementaires débout » qui ont tenus des propos dégradants à l’endroit de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda. Chose qui a été condamné de manière unanime par plusieurs personnes. Le FCC avait dénoncé et demandé réparation. « Les propos publics dégradants tenus par certains militants de l'Udps vis-à-vis de Mme Mabunda, Présidente de l'Assemblée nationale, sont d'une violence rare. Ils portent atteinte à l'humanité même de la femme. Je condamne et exige réparation », avait dit Néhémie Mwilanya, coordonatateur de la famille politique de Joseph Kabila.