Les autorités congolais se sont félicitées ce mercredi 26 août d’avoir accompli des avancées dans le secteur de la justice qui était sous le régime de Joseph Kabila favorable “au plus offrants”.
“Si hier nous assistions à une justice du plus offrant et que les procès et jugements se négociaient comme aux enchères, aujourd’hui, l’appareil de justice de notre pays devient de plus en plus le bouclier contre les antivaleurs et autres comportements déviants même si tout n’est pas encore parfait dans sa pratique.”, a déclaré Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement en donnant le bilan de l’an 1 de l’exécutif mis en place par Félix Tshisekedi en septembre 2019.
D’après lui, l’appareil judiciaire a redoré son image grâce entre autres, à la lutte contre la corruption, l’une des missions que le chef de l’Etat s’est fixées lors de sa prise de fonction.
“La lutte acharnée est désormais engagée contre la corruption, la concussion et la délinquance fiscale. Ainsi donc, à l’instar des autres auxiliaires de la justice, l’inspection générale des finances, sur instruction du chef de l’Etat, est déterminée à faire aboutir les audits auprès de certaines structures de l’Etat soupçonnées de mégestion. L’inspection générale des finances est déterminée à en finir avec les compensations fantaisistes et exonérations douanières qui plombent les finances publiques. Elles seront annulées, et suivies des pénalités conséquentes.”, a dit le porte-parole du gouvernement.
Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat a été condamné par la justice à 20 ans de prison pour détournement des deniers publics.
Des audits seront menés par l’Inspection générale des finances (IGF) notamment à la Banque centrale du Congo (BCC). Cette institution a récemment conclu ses audits au ministère de la santé en rapport aux fonds alloués à la riposte contre la pandémie de covid-19. D’après les conclusions de l’IGF, il s’y est avéré une mégestion, la justice a été saisie.