En réaction à l’action en justice initiée par l’homme d’affaire congolais Didace Kinuani, les avocats de la société libanaise Nawal Kdouh Entreprenariat pensent que c’est l’initiateur de l’action en justice qui n’a plus respecter le contrat.
Selon eux, aux termes des conventions entre les deux partie, les Nawal Kdouh devraient financer toutes les constructions et Didace Kinuani devrait bénéficier à son tour un nombre égal d’appartement.
Toutefois, il y a eu un problème qui est survenu pendant les travaux et qui exigeait plus des moyens qu’initialement prévus dans le contrat. Les deux parties se seraient accordées par un acte transitionnel pour revoir la clé de réparation. En contreparties des espèces, Didace Kinuani autorisait Nawal Kdouh à ajouter des étages.
« M Kinuani a approché ces entreprises de construction en donnant sa parcelle située sur le Boulevard du 30 juin contenant une maisonnette pour démolition et construction de deux immeubles à appartements à usage commercial. Aux termes de leur convention, les Ets Nawal finançaient toutes les constructions et Kinuani bénéficiait au départ d’un nombre égal d’appartements. Mais pendant les constructions deux problèmes se sont posés objectivement et subjectivement. Objectivement la découverte d’une grande nappe d’eau ayant entraîné un surcoût des travaux. Subjectivement monsieur Kinuani avaient toujours besoin de « cash » comme d’usage et de pratique chez les diamantaires. Voilà pourquoi, les deux parties se sont mises d’accord par un acte transactionnel pour revoir la clé de répartition. Soulignons qu’en contrepartie des espèces reçues, Mr Kinuani autorisait les Ets Nawal à ajouter des étages. », a expliqué Me Leprince, l’un des membres du Conseil d’avocat de Nawal Kdouh Entrepreneuriat.
Et d’ajouter :
« C’est depuis plusieurs mois que les travaux sont finis. Chacune des parties conformément au contrat devrait faire diligence pour obtenir des titres de propriété. Mais curieusement, Kinuani ne fait pas le nécessaire pour s’en procurer et par jalousie, il commence à faire croire qu’il a été floué et demande la résurrection de son ancien certificat tout en profitant des constructions y érigées déjà couvertes par des titres de propriété inattaquables. »
L’homme d’affaires congolais Didace Kinuani a initié une action en justice contre l’établissement libanais Nawal Kdouh Entrepreneuriat, qu’il accuse de ne pas avoir respecté le contrat les liant en vue de la construction de deux immeubles sur une parcelle située sur le boulevard du 30 juin, dans la commune de Gombe. Il accuse également l’établissement libanais de vouloir spolier sa parcelle.
Outre la résolution du contrat, Didace Kinuani demande l’annulation du certificat d’enregistrement établi au nom de Madame Nawal Kdoul de la parcelle située dans la commune de la Gombe, condamner l’assigné au paiement de 1 950 000 dollars à titre de manque à gagner, 3 millions de dollars à titre de dommages et intérêts, 1 500 000 dollars à titre de frais pour le réaménagement des lieux.