RDC : la famille Kamerhe et l'UNC réunies sur le boulevard triomphal pour "implorer Dieu"

Les militants de l'UNC réunis pour la prière sur le boulevard triomphal. Ph. ACTUALITE.CD.

Plusieurs centaines de militants de l'Union pour la nation congolaise (UNC) se sont réunis ce jeudi 20 août 2020, sur l'esplanade du boulevard triomphal pour implorer Dieu afin d'obtenir la libération de leur président national Vital Kamerhe.

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A l'instar de la femme de Vital Kamerhe, Hamida Shatur et des enfants du couple Kamerhe, plusieurs cadres de son parti, notamment le secrétaire général de l'UNC, Aimé Boji Sangara assistent à cette cérémonie.

" Les congolais est un peuple croyant. Notre président national est un fervent chrétien catholique est donc il est tout à fait normal que nous puissions nous tourner vers l'Éternel tout puissant, Dieu notre père, pour que nous puissions aussi lui demander miséricorde et lui rendre grâce puisque que jusqu'à présent notre président est en bonne santé. La prison n'est pas un endroit facile à vivre. Nous sommes  là pour implorer sa miséricorde pour que justice soit faite, en tant que croyants, nous croyons à la justice Divine. Vous avez suivi tous ces communiqués, il a fini par dire qu'il clame son innocence et qu'il croit à la justice Divine. Aujourd'hui nous sommes là pour poser humblement cet acte qui reflète notre foi en Dieu, lui demander de nous aider, aider ceux qui ont la charge de dire le droit dans ce pays pour qu'ils puissent dire le droit et non autre chose", a dit Aimé Boji Sangara.

Et d'ajouter: 

" Nous avons la ferme conviction que notre président est innocent et nous croyons fermement qu'il sera libéré. La prière est une étape importante. Nous le faisons chaque jour mais aujourd'hui, il était question de rassembler tout le monde dans cette séance de prière oecuménique parce que vous allez suivre les catholiques,  musulmans les protestants et les églises de réveil ".

Vital Kamerhe a été condamné depuis le 20 juin dernier à 20 ans de travaux forcés, pour détournement des deniers publics. Il lui aussi interdit d’accéder à tout mandat public, pendant les 10 années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté. Il a introduit son recours en appel à la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe.

Ivan Kasongo