Grève à l'UNILU: les syndicats des corps scientifique et administratif appellent le Gouvernement à ne pas se limiter aux revendications du corps académique

Représentants des professeurs de l'UNILU membres de l'ACASUL/Ph. ACTUALITE.CD

Le collectif des associations et syndicats du personnel scientifique, administratif, technique et ouvrier de l'enseignement supérieur et universitaire dans la région du grand Katanga a appelé, ce mardi, le Gouvernement congolais à ne pas seulement prendre en considération les revendications salariales des corps académiques. Ces revendications salariales devraient également couvrir les autres corps dont le corps scientifique, administratif et technique. 

Cette mise au point intervient au moment où l'association du corps académique et scientifique de l'Université de Lubumbashi a déclenché un mouvement de grève depuis samedi dernier.

" Nous suivons avec attention les revendications salariales entre le Gouvernement et les syndicats du corps académique. De ce fait, nous attirons l'attention du Gouvernement de ne pas tomber dans les mêmes erreurs du passé où il ne s'intéressait qu'à résoudre les revendications d'un seul corps en l'occurrence le corps académique alors que le bon fonctionnement dépend de la synergie de tous les trois corps : académique, scientifique et administratif, technique et ouvrier ", a précisé le collectif des associations et syndicats du corps scientifique, dans un communiqué de presse publié  ce mardi 18 août 2020 à partir de Lubumbashi.

Ce collectif des associations et syndicats du personnel scientifique et administratif de l'enseignement supérieur et universitaire du grand Katanga menace d'utiliser tous les moyens légaux pour faire entendre sa voix.

Samedi dernier, l'association du corps académique et scientifique de l'Université de Lubumbashi (ACASUL), a déclenché un mouvement de grève. Ce syndicat qui regroupe les professeurs, chefs de travaux et assistants de l'Université de Lubumbashi, exige la révision du barème salarial, le paiement de manque à gagner 2017-2018 , 2018-2019 ainsi que l'amélioration des conditions de vie des enseignants. 

José Mukendi, à Lubumbashi