ACTUALITE.CD vous propose une série de sujets en lien avec les réformes électorales. Des tribunes, des interviews sur certains aspects de ces changements voulus ou contestés. Aujourd’hui, la rédaction vous suggère cette réflexion du député Lubaya Claudel André
60 ans après l’indépendance, un autre dialogue politique pour le partage du pouvoir serait de trop pour un peuple clochardisé et fatigué de sa classe politique aux appétits inassouvis. Si le dialogue était une panacée, ça se saurait sinon ça ne sert que de pansement posé sur un pied emplâtré et non sur une blessure.
Intégrer des individus à la mangeoire NE confère AUCUNE légitimité aux institutions et NE résous AUCUN problème du peuple. Si c’était le cas, le groupe Bruno Tshibala et consorts, intégré au gouvernement n’a pas atténué ni limité la contestation des institutions issues des élections de novembre 2011. Bien au contraire, sur le plan personnel, ceux qui ont été nommés premiers ministres et ministres en ont tiré profit jusqu’à prendre un décret pour se garantir indûment une retraite dorée aux frais de l’état et au détriment du contribuable congolais appauvri.
Les réformes électorales majeures sur les questions essentielles sont la condition de prévention des contestations futures. C’est la voie obligée pour des élections apaisées aux résultats acceptés et des institutions légitimes. Le reste n’est que distraction et envie d’accéder au gâteau.