Lubumbashi : le parti de Kamerhe considère sa détention comme un règlement des comptes dans un procès politique vide

Marche des militants de l'UNC à Lubumbashi. Ph. ACTUALITE.CD.

L'Union pour la Nation Congolaise (UNC), interfédération de la région du Katanga, a manifesté ce vendredi dans plusieurs artères de la ville de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Des centaines des militants de l'UNC, qui sont partis du siège du parti situé au quartier Gambela jusqu'au devant du gouvernorat de la province du Haut-Katanga sur l'avenue Kasa-vubu, ont marché pour exiger la libération de leur leader. Ils dénoncent ce qu'ils ont qualifié “de procès politique et vide” contre Vital Kamerhe.

"Nous continuons à dénoncer un procès politique, un acharnement contre Vital Kamerhe, notre Président National. Il s'agit d'une condamnation dans un dossier vide. L'Etat de droit, c'est d'abord la justice, et la justice c'est lorsque quelqu'un est condamné pour des faits avérés. Dans le cadre du présent procès de notre leader, nous avons constaté qu'il n'y a eu aucune preuve contre lui. Puisque détenu injustement, nous exigeons sa libération", a déclaré Monsieur Eddhy Tshipeng Nawej, Président interfédéral de l'Union pour la Nation Congolaise dans la région du Katanga au terme de la marche qui a chuté devant le gouvernorat du Haut-Katanga.

Sur place des messages de soutien au Président National de l'UNC Vital Kamerhe.

" Le fait qu'on a rejeté sa demande de libération provisoire, nous voyons clairement qu'il s'agit d'un acharnement, d'un procès de règlement des comptes et d'une haine qui ne dit pas son nom contre Vital", a dit Aaron Bukasa, porte-parole du parti de Kamerhe dans la région du Katanga.

Prévue ce vendredi à la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, la deuxième audience du procès en appel de Vital Kamerhe n'a duré que quelques minutes comme à la première audience. Elle a été renvoyée au 21 août prochain. Et pour cause, la partie civile n'a pas reçu de notification.

José Mukendi