Mabunda: « il faut regarder de l’avant »

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Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, a fait le compte rendu de l’audience qu’a accordée Félix Tshisekedi à elle et à Alexis Thambwe Mwamba, président du Sénat. Cette rencontre d’environ 1H40 a tourné autour de l’état d’urgence et de ses inclinaisons légales et sanitaires.

« C’est à l’initiative du chef de l’Etat, comme institution que nous nous sommes rencontrés aujourd’hui pour parler des activités parlementaires, pour qu’ils soient édifiés en direct et non pas par différentes voies non autorisées, pour qu’il soit édifié sur les activités parlementaires. Bien sur la question de l’arrêt de la cour a été évoquée. Dans ce cadre-là aussi, si vous me posez la question, il est nécessaire de préciser qu’au moment où nous nous rencontrons avec le chef de l’Etat notre pays est en train de lutter contre le COVID-19 », a dit la présidente de la chambre basse du parlement.

Elle explique le congrès qui devrait être convoqué devrait accompagner les mesures de Félix Tshisekedi.

« Luttant contre le COVID-19, Il y a eu cette ordonnance du chef de l’Etat et toutes les institutions se réunissent et travaillent pour accompagner ces mesures. C’est dans ce cadre que nous avons évoqué la possibilité que nos deux institutions puissent se réunir pour accompagner ces mesures », a t-elle ajouté.

Elle n’a pas cependant souhaité s’attarder sur le sort de ce fameux congrès.

« Il ne s’agit pas ici de revenir sur ce qui s’est dit et fait. Il faut regarder de l’avant. Au moment où la population autour du chef de l’Etat, autour des institutions, des élus de la République cherchent les meilleures mesures pour protéger nos populations, je crois que ce ne sont pas des batailles politiques qui doivent nous distraire. Il faut voir ensemble comment nous allons avancer », a t-elle préconisé.

Ce mardi, Kasongo Mwema, porte-parole de Félix Tshisekedi, a souhaité que Thambwe Mwamba présente des excuses.

« La Cour Constitutionnelle est la seule instance habilitée à juger de la constitutionnalité des actes présidentiels. Pas les Présidents des Chambres législatives. La courtoisie voudrait que celui qui a outragé s'excuse. C'est un minimum (…). Après les sorties hasardeuses d'ATM sur l'inconstitutionnalité de l'ordonnance du président sur l'Etat d'urgence, la réponse est venue de "l'Etat de droit". Pour le Juge constitutionnel, l'acte de droit posé est conforme », a t-il dit.