Invitation de Kamerhe au parquet : les alliés de l’UNC parlent d’une campagne de « diabolisation » qui vise à « duper l’opinion »

Ph/actualite.cd

Le regroupement des alliés de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), réunis au sein du regroupement l’alternance 2018 (A2018), dénoncent l’invitation au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, du directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe. Ils la qualifient de « campagne de diabolisation » qui a pour mission de « saper la réputation », du président national de l’UNC.

 

« Nous constatons que l’autorité morale de A 2018 l’honorable Vital Kamerhe Continue à être victime d’une campagne de diabolisation, planifiée par certaines offices qui n’ont malheureusement comme seul arme la sape de sa réputation et la recherche du sensationnel pour duper l’opinion » a déclaré Mwenze Kongolo, secrétaire politique de A2018.

 

Par ailleurs ce regroupement accuse certaines personnalités membres de la coalition FCC-CACH, d’instrumentaliser la justice, contre Vital Kamerhe.

 

« Dans un État de droit nul n’est au-dessus de la loi même la magistrature, cette dernière est aussi astreinte aux règles préétablies par la loi sans lesquelles son travail serait une instrumentalisation de cette justice. Que devons-nous retenir alors, comment expliquer cette légèreté avec laquelle le magistrat censé maîtriser la loi pose un acte de procédure sans se rendre compte du rang de l’invité ni reprendre les mentions substantielles, comme l’adresse exacte de l’invité ? Les réponses à toutes ces questions et tant d’autres sont simples à trouver les rouages de la machine qui vient une fois de plus instrumentaliser notre justice, machine dans laquelle on retrouve malheureusement certaines personnalités qui sont avec nous en coalition au sein de la coalition du FCC-CACH », s’indignent les alliés de l'UNC.

 

Le directeur de cabinet est invité ce mercredi 8 avril afin de répondre aux questions de la justice dans le cadre des enquêtes sur les fonds alloués aux programmes d’urgence de 100 de Felix Tshisekedi. Plusieurs autres dirigeants des entreprises publiques et privées ont été également entendus pour cette affaire.

 

Ivan Kasongo