Crise du maïs: Zambie, Tanzanie et RSA bientôt à la rescousse du Haut-Katanga

Jacques Kyabula Katwe, gouverneur de la Province du Haut-Katanga, annonce l'appui dans un proche avenir de la Zambie, de la Tanzanie et de l'Afrique du Sud en fourniture de la farine de maïs à la province du Haut-Katanga secouée par la rareté de ce produit depuis près d'un mois maintenant. Il l'a dit jeudi au premier Ministre, Ilunga Ilunkamba, avec qui le gouvernement du Haut-Katanga est en concertation pour envisager des solutions durables.

« Il y a des solutions qui vont être prises et  vont nous permettre d'accéder à la farine soit de la Zambie, de la Tanzanie et de l'Afrique du Sud. Nous avons ainsi été reçus par le premier ministre pour examiner la question de la hausse de prix du sac de farine sur le marché lushois. 25 kgs à 50.000 francs congolais, c’est inacceptable. Les travaux ont commencé pour que nous puissions inonder et soulager la misère de la population, ce sont des solutions à court terme », a dit Jacques Kyabula Katwe qui séjourne à Kinshasa avec une délégation de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga, et le recteur de l'Université de Lubumbashi dans le but de remettre également les dernières résolutions de la table ronde agricole tenue à Lubumbashi.

Chaque année, le Haut-Katanga fait face à cette crise du maïs.

"A l'origine de cette rareté, c'est d'abord que chez nous, la production est faible. Il faut ajouter que les mouvements de xénophobie en Afrique du Sud ont stoppé l'importation. Il y a également la rareté du maïs en Zambie. Les pays voisins qui, généralement nous assistent, ne le font plus comme dans le passé », a dit le numéro un de l'exécutif du Haut-Katanga.

Le Haut-Katanga est plongé dans la crise du maïs depuis un mois, un sac de 25 Kgs qui se vendait à 20.000 FC se négociait jusqu'à 50.000 FC.  Une légère baisse s'observe sur le marché ces derniers jours stabilisant le prix entre 35.000 et 40.000 FC.  Une table ronde agricole avait été organisée par le gouvernement provincial pour envisager des solutions durables.

José Mukendi, à Lubumbashi