Goma : Déception et désolation parmi les partisans de Katumbi qui a reporté une nouvelle fois son arrivée

Photo ACTUALITE.CD.

Alors qu’il était attendu à Goma, ce lundi 10 juin dans l’après-midi, Moïse Katumbi a annoncé le report de son arrivée car son avion n’a pas obtenu, auprès des autorités, l’autorisation de survol et d’atterrissage.

« Nous sommes découragés et déçus parce que tout Congolais a le droit de se déplacer librement dans son pays, mais lorsqu’on refuse à Katumbi d’atterrir à Goma, ce qu’il y a un problème. Moise Katumbi devrait venir sensibiliser la population de Goma. Je demande au président de la République de changer de position », déclare  Fiston Muderwa du Haut Conseil du parlement des enfants.

« Nous sommes désolés par rapport à ce que le peuple congolais vient de constater. Nous mettons en garde tout individu ou groupe d’individus qui empêche Moïse Katumbi de venir s’entretenir avec la population de Goma. C’est déjà la deuxième fois, nous ne voulons pas que ceci se répète pour la troisième fois parce que Katumbi doit  jouir de tous ses droits en tant que Congolais », explique Alain Lumbala, membre de Lamuka Nord-Kivu.

« C’est décevant. Parce que, la situation à laquelle nous assistons n’a rien avoir avec la démocratie. Pourquoi lui refuser l’atterrissage pour la deuxième fois, alors que tout était déjà mis au point ? Nous voyons que c’est un prolongement du pouvoir de Kabila. Ce pays ne lui appartient pas, le Congo est à tous les Congolais. Nous le mettons en garde pour toutes ces manigances », fait savoir Justin Katembo.

Pour sa part, Pierre Lumbi, vice-président de la plateforme Ensemble pour le changement, dit regretter que la visite de Moïse Katumbi, à Goma, soit reportée pour la deuxième fois.

« Alors que le président Moïse Katumbi et son équipe étaient prêts à embarquer, nous venons d’apprendre qu’ils n’ont pas l’autorisation d’atterrir à Goma. C’est donc avec regret, une fois encore, qu’il est contraint de surseoir à son safari », dit Pierre Lumbi dans un communiqué sans préciser le lieu d’embarquement.

Jonathan Kombi