Kinshasa : Les correspondants de JED en atelier sur une bonne prise en charge de cas d'atteinte à la liberté de la Presse

Les correspondants de JED en atelier à Kinshasa sur une bonne prise en charge de cas d'atteinte à la liberté de la Presse

Dans le but de faire comprendre le travail d'enquête et de rédaction de papier d'alerte sur les cas de violations de la liberté de la presse, et de lutte contre l'impunité des auteurs de ces violations, Journaliste en Danger, réunit ses correspondants en provinces dans un atelier du 22 au 23 Mai à Kinshasa.

Il s'agit, pour chaque correspondant de donner un état de lieu de la situation d'atteinte à la liberté de la presse dans sa province.

"L'atteinte à la liberté de la presse est faite sous plusieurs formes notamment les assassinats, les enlèvements, les emprisonnements, les incarcérations, les interpellations, les agressions, les menaces ou harcèlements, les pressions administrative, économique ou judiciaire et l'entrave à la libre circulation de l'information", expliquent Scott Mayemba, coordonnateur des programmes de JED.

Face ces abus fréquents contre les journalistes, le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi promet un enseignement sur les stratégies de lutte contre ces violations.

"Par rapport à tous ces défis et pesanteurs que racontent les journalistes dans les provinces, le dernier jour de l'atelier, donc le 23 mai, nous allons procéder à la mise sur pied des stratégies pour faire face à ces difficultés dans l'exercice de métier de journalistes", a-t-il dit.

JED a relevé aussi les fausses alertes données par certains journalistes. Pour mettre fin cette pratique, le secrétaire général de cette organisation a donné aux correspondants quelques indices afin de reconnaître que l'atteinte à la liberté de la presse est effective. Il faut commencer par vérifier la source qui a livré cette information, et être certain qu'elle est crédible, puis entrer en possession du PV sur lequel le journaliste aurait été interrogé et voir si la majorité de questions lui posées sont liées à sa profession.

Tshivis Tshivuadi compte sur la volonté exprimée par les nouvelles autorités de faire des médias un véritable quatrième pouvoir, et demande à ces dernières de créer de bonnes conditions qui permettent aux journalistes d'exercer leur métier en toute liberté et en toute sécurité, et que des réformes nécessaires et urgentes soient apportées sur le plan institutionnel et juridique.

Thérèse Ntumba