A la suite de la réunion interinstitutionnelle tenue le vendredi 1er février, sous la présidence de Félix Antoine Tshisekedi, il a été décidé de “rapporter” la mise en œuvre du contrat entre l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC) et la société African General Investment Limited (AGI) portant sur le contrôle des flux téléphoniques en République démocratique du Congo. Un contrat scellé avec l’accord du ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC).
Le gouvernement sortant, par le truchement de son ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communications, Emery Okundji, a tenu à faire des révélations sur l’opacité entretenue par les opérateurs Télécoms et qui justifie la nécessité du contrôle des flux téléphoniques en RDC.
Pour le ministre des PT-NTIC, il y a bel et bien nécessité de “faire la chasse aux fraudeurs et mobiliser les recettes indispensables au bon développement du pays” dans le secteur de la téléphonie cellulaire.
Dans sa réplique, Emery Okundji fait remarquer l’absence de transparence des opérateurs de télécoms dans la gestion de leur trafic.