Candidat indépendant à l'élection présidentielle du 23 décembre prochain, Alain-Daniel Shekomba a officiellement pris position ce dimanche 23 septembre 2018 contre l'usage programmé de la machine à voter. Il demande à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) "d'utiliser les outils électoraux que la population a l'habitude d'utiliser".
« Après un long silence de la CENI par rapport au débat public sur la machine à voter, ma conclusion est simple, la machine à voter est à écarter du processus électoral, la crédibilité des élections en dépend », a-t-il déclaré.
Dans une correspondance adressée le samedi 8 septembre dernier au président de la CENI, Corneille Nangaa, Alain-Daniel Shekomba, sollicitait la tenue d'un débat public sur l'usage de la machine à voter aux scrutins à venir.
Pour Shekomba, ce débat devrait permettre de dissiper les polémiques autour de la machine à voter prévue pour les prochaines élections.
Les experts de l'organisation britannique Westminster Foundation for Democraty, qui ont mené évaluation non exhaustive de ma machine à voter, ont énuméré au total, 15 recommandations pour, « atténuer les risques dont l'impact et la probabilité sont les plus élevés ». Ils recommandent par exemple que soient désactivés les communications externes, carte SIM et wifi, jusqu'au moment où ceux-ci seront nécessaires. Ils proposent aussi que le nombre maximum des bulletins de vote par machine soit limité à 660 pour « empêcher un excès de votes ».
shiamala