RDC : Quelques miliciens se sont rendus aux FARDC après les combats de Kasugho et Kagheri (Nord-Kivu)

<b>Deux miliciens de Nduma Defence of Congo (NDC)/Rénovée se sont rendus, mercredi, aux forces armées de la RDC après deux jours des combats qui ont conduit à la reconquête, par l’armée, des localités de Kasugho et Kaheri, en territoire de Lubero. </b>

Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole militaire dans la région, qui précise que la reddition a eu lieu dans la ville de Butembo ne dit pas si ces miliciens étaient munis de leurs armes ou non. Mais ces derniers étaient commis à la garde d’un des leaders de NDC, tués lundi par l’armée, selon la même source.

<i>“Suite aux pressions militaires exercées actuellement dans le Lubero contre les groupes armés dans toutes les localités jadis sous leur contrôle, il y a eu la reddition de deux escortes de Katoto, commandant NDC/Rénovée qui a été tué lundi dernier lors de combat dans la localité de Kagheri. Il s'agit de Katembo Maboko et Mumbere Lengalenga, qui se sont rendus aux services de sécurité mercredi 15 août à Butembo”</i>, a déclaré à ACTUALITE.CD, le capitaine Mak Hazukay.

L’officier affirme aussi que les miliciens ont, dans leur fuite, enlevé un infirmier dans la zone.

<i>“Nous déplorons le fait que d'autres combattants de NDC/R en fuite ont enlevé Mr Ézéchiel Sivunava, laboratin de l'hôpital général de Bunyatenge. Selon les informations à notre possession, cet infirmier a été kidnappé par ces miliciens pour aller soigner leurs malades qui sont à Kiviri”</i>, a-t-il dit.

L’armée a repris mardi 14 août 2018 le contrôle des localités de Kasugho et Kagheri, dans le territoire de Lubero, après une offensive lancée la veille contre les miliciens de Nduma Defence of Congo (NDC)/Renovée dirigés par le chef de guerre “Guidon”.  Au moins quatre miliciens et un militaire ont été tués pendant les combats.

Les localités de Kasugho et Kagheri ont été conquises par les miliciens depuis une année après l’expansion de la milice NDC/R qui opérait jadis dans le territoire de Walikale sous le leadership de Tabo Taberi alias Cheka, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, et actuellement détenu par l’armée à Kinshasa.

<b>Yassin Kombi</b>