<strong>Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) affirme avoir reçu plusieurs témoignages sur l’utilisation des armes à feu dans les violences communautaires en territoire de Djugu (Ituri).</strong>
Le porte-parole de HCR, Charlie Yaxley affirme qu’une équipe de son agence s’est rendue récemment à Djugu où elle a pu entrer en contact avec 150 000 retournés qui avaient fui les violences.
«<em>Notre équipe a reçu de nombreux témoignages déchirants sur des violences barbares, y compris des groupes armés attaquant des civils avec des fusils, des flèches et des machettes
. Des villages entiers rasés, ainsi que des fermes et des magasins pillés et entièrement détruits</em>», a dit le porte-parole du HCR vendredi à Genève.
Selon les autorités, une centaine de personnes ont été tuées suite aux violences communautaires à Djugu et plus de 2000 cases incendiées.
Le HCR juge «déplorable» la situation des personnes retournées à Djugu après les violences enclenchées en décembre 2017.
<em>«La situation sur place est déplorable. Au total, environ 350 000 personnes auraient fui la violence. Beaucoup parmi ceux qui sont revenus constatent que leurs villages et leurs maisons ont été réduits en cendres, ce qui les oblige à se déplacer à nouveau »</em>, a expliqué le HCR.
<strong>Patrick Maki</strong>