<b>Arrêtés le 31 décembre dernier, cinq activistes du mouvement Filimbi sont toujours en détention dans les locaux du Service National de Renseignement. Leur avocat, Jacquemin Shabani déplore ce qu’il considère comme, une détention illégale et appelle à la libération de ses clients.</b>
«<i>Voilà maintenant 161 jours qu’ils sont mis au secret dans le cachot de l’ANR, privé de visite et d’assistance judiciaire en violation flagrante des lois de la République</i>», dénonce l’Avocat dans un communiqué ce 1 juin 2018.
Maître Shabani tire, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme quant à l’état de santé de ses clients.
«<i>Les conditions inhumaines dans lesquelles ils se trouvent ont eu une influence néfaste sur leur santé</i>», souligne l’avocat dans le communiqué.
L’avocat appelle à la relaxation de cinq activistes détenus afin qu’ils comparaissent pour des actes qui leur sont reprochés. Une demande déjà lancée par des organisations de la société civile dont ACAJ dans une lettre, en avril dernier à la ministre des droits humains.
<b>Furah Judith/ stagiaire UPN</b>