<strong>L’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), les Amis de Nelson Mandela pour la Défense des Droits de l’Homme (AMNDH) et la Voix-Des-Sans-Voix (VSV) ont suspendu leur participation à la commission d’enquête mixte initiée par la ministre des Droits de l’homme, Marie-Ange Mushobekwa sur les violences des droits de l’homme lors des manifestations contre le pouvoir.</strong>
Dans un communiqué publié ce mercredi 11 avril 2018, les trois ONG justifient leur retrait de la commission d’enquête mixte par la non-applicabilité des recommandations adressées au gouvernement à l’issue des ateliers de la commission.
«<em>Il s’agit notamment de la levée de la mesure d’interdiction des manifestations publiques, la libération des personnes détenues en lien avec des manifestations du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018 et la prise en charge médicale des personnes blessées</em>», indiquent les ONG dans le communiqué.
Contacté à ce sujet par ACTUALITE.CD, Georges Kapiamba, coordonateur de l’ACAJ, parle de deux conditions que les ONG ont imposées pour réintégrer la Commission.
«<em>La première c’est que la réunion spéciale d’évaluation soit convoquée. La ministre m’a appelé pour me dire qu’elle la convoquera ce 16 avril. Deuxièmement, il faudra des garanties que les recommandations issues des ateliers des travaux seront appliquées. Il faut que toutes les personnes détenues soient libérées</em>», a expliqué Georges Kapiamba.
Mise en place en février dernier, Cette commission d’enquête mixte avait indexé dans son rapport les forces de l’ordre comme responsables des violations des droits de l’homme lors de dernières manifestations en RDC.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>