<b><i>Tous les six territoires ainsi que deux villes de la province du Nord-Kivu vivent dans une situation d’insécurité généralisée, hormis la ville de Butembo, qui baigne dans un calme relatif. Tableau sombre peint ce vendredi 30 mars 2018 par le président de l’Assemblée provinciale, Jules Hakizumwami, lors de l’ouverture de la session ordinaire de mars en présence du gouverneur Julien Paluku et des membres des services de sécurité. </i></b>
Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire n’a pas connu d’amélioration notable ces trois derniers mois suite à l’activisme des groupes armés « <em>nationaux et étrangers</em> ». Selon le président de l’Assemblée provinciale, il faut des actions efficaces de la part de l’armée pour mettre fin à l’activisme des forces négatives.
<i>« Pour mettre fin à cette situation, les FARDC doivent allier dissuasion et efficacité dans leurs actions. C’est ici l’occasion d’encourager le commandement militaire qui vient d’opposer à l’insécurité généralisée qui prévaut presque partout en province, une offensive généralisée contre les groupes armés étrangers et nationaux qui insécurisent ces entités »,</i> a dit Jules Hakizumwami, président de l’Assemblée provinciale. Lequel a indiqué, par ailleurs, que seule la ville de Butembo connaît une accalmie relative.
<i>« La ville de Butembo n’ayant pas connu des perturbations majeures d’ordre sécuritaire, hormis les actes de banditisme et les cambriolages nocturnes appuyés par l’opération Kasuku, la situation sécuritaire est à considérer comme ayant été relativement calme »,</i> a-t-il affirmé.
Le président de l’organe délibérant du Nord-Kivu a lancé un appel, à l’endroit des membres des groupes armés, <i>« à déposer les armes et à se rendre avant que l’étau ne se referme sur eux »</i>.
<b>Jonathan Kombi</b>