<b>La ville de Beni s’est réveillée dans le calme au lendemain des tueries d’au moins onze personnes par de présumés rebelles des Forces démocratiques et alliées (ADF).</b>
Mercredi, des manifestations spontanées de la population ont eu lieu dans les rues de Beni à la suite de ces atrocités. Selon le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale, une psychose s’observe au sein de la population après l’incursion de ces assaillants.
Mais l’armée a indexé certains otages de l’ADF qui ont servi de guides à l’ennemi afin de commettre les tueries.
<i>“Nous avons fait le travail qui est le nôtre mais nous sommes surpris que l'ennemi qui a perpétré les massacres dans la ville soit conduit par les compatriotes qu'il aurait enlevés il ya de cela quelque temps”</i>, a affirmé le Capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola 1.
L’armée a, depuis l’intensification de la traque des islamistes ADF, interdit à la population d'accéder “aux zones profondes” du parc des Virunga où des cas d’enlèvements des civils sont fréquemment signalés.
<b>Yassin Kombi depuis Beni</b>