A l'ouverture de la 36ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies ce lundi 11 septembre à Genève, en Suisse, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a regretté <em>« le peu de progrès notés en direction de la future élection présidentielle, mais aussi des violences intercommunautaires répertoriées dans plusieurs régions du pays, notamment dans la province du Tanganyika, dans les Kasaï et au Kivu ».</em>
Il a suggéré que <em>« toute stratégie efficace visant à lutter contre l'extrémisme violent doit examiner les facteurs sous-jacents tels que la pauvreté, la corruption, la marginalisation et la discrimination ainsi que ces abus des droits humains commis par des institutions censées protéger la population ».</em>
Fin juillet, Zeid Ra’ad Al Hussein avait nommé Bacre Ndiaye (Sénégal), Luc Côté (Canada) et Fatimata M’Baye (Mauritanie) en qualité d’experts internationaux sur la situation dans les Kasaï.
Ces experts vont <em>« collecter et préserver les informations et de déterminer les faits et les circonstances sur les allégations de violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international dans la région du Kasaï, conformément aux normes et aux pratiques internationales, tout en assurant la protection de toutes les personnes qui collaboreront avec l’équipe, en coopération avec le gouvernement de la République démocratique du Congo, notamment en facilitant les visites et l’accès au pays, aux sites et aux personnes »,</em> dit la résolution de l’ONU adoptée en juin à la 35ème session des droits de l’homme, à Genève.