RDC : MSF exige la libération de ses agents pris en otage par des ADF depuis 4 ans

<span style="font-weight: 400;">Médecins sans Frontières (MSF) réclame la libération de quatre de ses agents retenus en otage depuis 2013.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Le 11 juillet 2013, alors qu’ils effectuaient une mission exploratoire pour évaluer les besoins médicaux à Kamango, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), quatre membres d’une équipe de Médecins Sans Frontières (MSF) ont été kidnappés durant l’attaque du village par le groupe armé Allied Democratic Forces (ADF – Forces démocratiques alliées),</span></i><span style="font-weight: 400;"> renseigne MSF dans un communiqué.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">MSF note qu’à l'instar de ses agents, des centaines de personnes, en majorité de nationalité congolaise, mais aussi des Ougandais, Burundais, Tanzaniens, ont disparu, donnant à ce conflit un rayonnement régional dans cette zone, coincée entre les montagnes de Rwenzori et les denses forêts du Parc National des Virunga où les ADF entretiennent un climat de terreur et où la pratique de l’enlèvement est monnaie courante.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Au lendemain de l’enlèvement, MSF a mis en place une cellule de recherche dédiée. A la faveur des opérations militaires menées contre les ADF par les forces armées congolaises, Chantal Kaghoma, membre de l’équipe MSF enlevée à Kamango, a réussi à s’enfuir le 29 août 2014, après plus de 13 mois de détention. Au cours de la même période de nombreux autres détenus ont également faussé compagnie à leurs geôliers. Malheureusement, nous sommes toujours sans nouvelles de Philippe Bundya Musongelwa, Richard Muhindo Matabishi et Romy Ya-Dunia Ntibanyendera»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> ajoute l’ONG qui dit n’avoir toujours pas pu localiser ses agents.</span></blockquote>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« La persistance des ADF – et des autres groupes armés dans la région – pendant toutes ces années ne peut pas s’expliquer uniquement par l’isolement géographique ou le mode opératoire du groupe. Il ne peut subsister et agir sans relais ni support extérieur. MSF poursuit ses recherches mais sans le concours des acteurs sociaux, économiques et politiques, locaux et régionaux, le sort de nos trois collègues ainsi que de centaines de personnes reste incertain. Nous demandons à ce que les décideurs et personnes influentes en RDC et dans la région s’engagent pour la libération des otages et œuvrent pour un dénouement rapide de la situation</span></i><span style="font-weight: 400;"> », écrit MSF.</span></blockquote>