Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s’est montré très inquiet par rapport à la pression sur certains opposants et membres de la société civile à l’approche du 19 décembre.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em> « Intimider et cibler les opposants et la société civile n'est pas la réponse. Faire taire leurs opinions et les empêcher de protester n'est pas la solution, et en fait, est plus susceptible de les pousser à recourir à la violence. Nous demandons au gouvernement, et plus particulièrement à ses forces de sécurité, de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir les droits à la liberté d'association et de réunion pacifique (…) Nous les exhortons à faire preuve de retenue conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international relatif aux droits de l'homme concernant l'usage de la force pendant les manifestations », </em>a-t-il ajouté, soulignant que tous les responsables, à tous les niveaux, doivent également rendre des comptes pour les violations des droits de l'homme.</blockquote>
Il a également souligné l'importance de la mise en œuvre de mesures de confiance pour rassurer la population congolaise.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« J'appelle le gouvernement à libérer tous les prisonniers politiques, à garantir l'indépendance des institutions étatiques, y compris le pouvoir judiciaire, et à ouvrir l'espace politique. En même temps, l'opposition et la société civile doivent respecter strictement l'exercice pacifique de leurs droits et libertés »,</em> a-t-il ajouté.</blockquote>
Le Haut-Commissaire a exhorté tous les Congolais à poursuivre leurs efforts pour parvenir à un accord sur la prochaine période de transition <em>« qui respecte la Constitution et les droits de l'homme de tous ».</em>