Le Collectif 24 a réagi au blocage programmé des réseaux sociaux en RDC. Dans un communiqué rendu public ce samedi 17 décembre, l’ONG estime que les décisions de l’ARPTC et de la SCPT sont de nature à violer les libertés fondamentales de tout individu dont la liberté d'expression et d'opinion garantie par l'article 23 de la Constitution, la liberté d'information garantie par l'article 24 de la même constitution. C’est une violation également contre les autres textes légaux dûment ratifiés par la RDC au niveau régional et international qui garantissent ces libertés.
<em> “Non seulement, la censure est contraire au droit de chaque individu de s’exprimer mais elle porte aussi atteinte au droit de chacun d’être bien informé et crée un climat de méfiance entre les dirigeants et les dirigés”</em> souligne le Collectif.
Le Gouvernement demande ainsi au Gouvernement de stopper cette décision qui envenimerait le climat social. A l'ARPTC de renoncer à son communiqué ordonnant la coupure des réseaux sociaux. Et à la SCPT de sursoir les travaux qui, selon le Collectif 24 ne seraient qu’un alibi pour couper l'Internet.
Le Collectif appelle à la conscience des opérateurs de télécommunication, leur rappelant qu’un ordre mal donné ne doit pas être obéi.
Il demande enfin au Conseil de Sécurité des Nation Unie, à l'Union Africaine et à l'Union Européenne de sanctionner personnellement les responsables et entreprises qui s'en liseraient à cette décision conformément au traité d'Istanbul.