Dans un communiqué publié ce lundi 19 septembre 2016, la <em>« France appelle les autorités congolaises à accélérer la préparation transparente de l’élection présidentielle et ainsi permettre à la vie institutionnelle de reprendre un cours régulier (…) La France regrette que la République démocratique du Congo n’ait pas convoqué le corps électoral en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels »</em>.
C’est ce lundi 19 septembre 2016 que la CENI devrait convoquer le corps électoral. Avec un fichier électoral en cours d’élaboration, Corneille Nangaa, président de cette institution avait déposé le weekend dernier à la Cour constitutionnelle sollicitant le report de la présidentielle.
Ce même lundi, l’opposition a manifesté à Kinshasa et dans plusieurs autres villes.
« Il est nécessaire que le calendrier soit connu au plus vite et que le report de l’élection soit aussi court que possible. Elle invite toutes les parties à la retenue et demande aux autorités de respecter les libertés publiques, notamment le droit de manifester pacifiquement. Comme le conseil de l’Union européenne a eu l’occasion de l’exprimer en mai dernier, il en va de la responsabilité individuelle de chacun des acteurs (…) La République démocratique du Congo a fait des progrès reconnus par tous au cours de ces dernières années. Les incertitudes politiques et institutionnelles actuelles font peser une menace sur la pérennité de ces progrès et sur la stabilité du pays. La France souhaite que l’ensemble des acteurs inscrivent leur action dans le cadre de la résolution 2277 du conseil de sécurité des Nations unies et s’engagent, par un dialogue consensuel, dans la recherche d’une solution respectueuse de l’aspiration du peuple congolais à élire ses représentants, » dit le communiqué du gouvernement français.