Douze combattants du groupe Mai-Mai Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC) ont été interpellés ce mercredi 6 novembre par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Mambasa, en Ituri, où ils étaient déployés pour exploiter les minerais.
"Ces combattants du groupe armé appartenant à Kambale Mayani ont été envoyés ici par leur hiérarchie pour exploiter illicitement des minerais et sécuriser les concessions des ressortissants du Nord-Kivu", a affirmé le colonel Mak Hazukay, porte-parole de l’armée dans la région.
Ces assaillants en possession de six armes AK 47 ont été arrêtés entre Kasoko et Biakato, chef lieu de la chefferie des Babila Babombi, précise l’armée.
Depuis trois mois, un groupe armé identifié aux wazalendo en provenance du Nord-Kivu est arrivé en Ituri et s’est installé précisément dans le territoire de Mambasa. Ce groupe dit arriver en Ituri pour combattre les islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF) actifs dans cette partie du pays. Ils se sont installés à Biakato et à Mbembese, des entités de la chefferie des Babila Babombi, où on déplore des attaques à répétition des ADF.
L’UPLC de Kambale Mayani a exprimé en 2019 l’intention de déposer les armés. Une rencontre a même été organisée avec l’armée à Beni. Les combattants de cette milice ont été cantonnés depuis des années à Kalunguta, sur la route Beni-Butembo où ils étaient accessibles à l’armée. Mais le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des membres de cette milice n’a pas suivi et ces derniers ont regagné le maquis.
Freddy Upar, à Bunia