Union africaine: RCA, Sahel, RDC, Mozambique,  Félix Tshisekedi présente les défis sécuritaires urgents

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La 34e Session ordinaire de l’Assemblée des Chefs d’État et de Gouvernements s’est ouverte à Addis-Abeba, en Éthiopie, ce samedi. A cette occasion, Félix Tshisekedi, le nouveau président de l’organisation panafricained, a rappelé les dossiers chauds sur le plan sécuritaire. 

« Au moment nous accédons à la présidence de l’UA, notre continent est en proie à un défi majeur, celui de faire taire les armes. Dans la région sahélo-sahélienne, les filles et fils d’Afrique tombent chaque jour sous la barbarie du terrorisme ». 

Il a également insisté sur la région d’Afrique centrale: « En RCA, la paix et la stabilité des institutions élues sont mises à rude épreuve par des rebellions et des groupes armés ». 

Félix Tshisekedi est revenu également sur la question du terrorisme des combattants ADF.

« Dans la partie Est de mon pays, la RDC, persiste, comme je l’ai relevé à plusieurs reprises, l’insécurité causée par des groupes armés locaux et des mouvements terrorises étrangers notamment les ADF-MTN. Il en est de même de l’Afrique australe, réputée pour sa stabilité et son pacifisme, où le terrorisme est en train de sévir dans la partie Nord du Mozambique. »

Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) a publié une nouveau rapport qui dresse l’inventaire des violations et atteintes aux droits de l’homme et les violations du droit international humanitaire documentées du 1er juillet au 31 décembre 2020.

En six mois, 313 atteintes aux droits de l’homme ont été documentées. Cela représente une augmentation considérable, 173 atteintes ayant été documentées. Ces atteintes ont fait au moins 468 victimes civiles d’exécution sommaire (parmi lesquelles 345 hommes, 108 femmes et 15 enfants) de juillet à décembre 2020. Au cours de la même période, au moins 77 personnes enlevées dont 20 femmes et trois mineurs ont été libérées.