RDC: dans la catégorie des agents de l’Etat, les militaires des FARDC ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (22%) en 2020

Les FARDC en opération dans le territoire de Beni

Les militaires des FARDC ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (22%) en 2020 dans la catégorie des agents de l’Etat, selon le rapport annuel du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH).

La grande majorité des violations commises par les militaires des FARDC a été documentée dans les provinces affectées par les conflits (92%). Pour rappel, le BCNUDH compte parmi les provinces affectées par le conflit les provinces de l’Est de la République démocratique du Congo, à savoir le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, l’Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema, ainsi que les provinces du Kasaï, du Kasaï Oriental et du Kasaï Central, et la province du Tanganyika. 

Les agents de l’Etat incluent les agents de la Police nationale congolaise (PNC), les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), les autorités administratives ou judiciaires et autres agents de l’Etat. 

En 2020, les militaires des FARDC ont été responsables de 1.726 violations, les agents de la PNC de 1.340 violations, les agents de l’ANR de 189 violations et les autres agents de l’Etat de 300 violations. À titre de comparaison, en 2019, les militaires des FARDC ont été responsables de 1.826 violations, les agents de la PNC de 1.297 violations, les agents de l’ANR de 101 violations et les autres agents de l’Etat de 330 violations.