Sauts-de-mouton : « le gouvernement a commencé à donner l’argent et nous attendons que les travaux se terminent » (ministre des transports)

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Le ministre des transports et voies de communication, Didier Mazengu, a rassuré la population sur la poursuite des travaux de la construction des sauts-de mouton dans la ville de Kinshasa suite au manque des fonds. Ce mardi 10 mars, il a rassuré que le gouvernement a amorcé un nouveau financement afin d’achever les travaux.

«Les sauts de moutons c’est vrai, ça porte polémique dans la ville ce dernier temps, mais nous allons parler d’une façon très responsable, nous dirigeons le secteur, le projet avait commencé depuis le mois de Mai, il devait se terminer dans les 100 jours. On a dépassé les 100 jours et les travaux ne sont toujours pas terminés. Nous pouvons vous dire que le gouvernement s'était réuni il y a un mois, pour évaluer un peu, et au cours de l’évaluation il a été constaté que 14 Millions de dollars manquaient aux entreprises qui étaient chargées de construire ces ouvrages. C’est comme ça qu’a été justifié l’arrêt de certains chantiers. Le gouvernement, par l’autorité du premier ministre, a autorisé le ministre des finances, celui de budget et d’autres secteurs de décaisser ces 14 Millions de dollars afin de pouvoir assurer tous les sauts de moutons. Le gouvernement a commencé à donner l’argent et nous attendons que les travaux se terminent », a-t-il rassuré au cours de la conférence de presse à Pullman Hotel.

A peine investi président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi avait entrepris des chantiers d’urgence dans le cadre de son programme de 100 jours. A Kinshasa, il s’était, entre autres, agit des sauts – de – moutons, ces dispositifs constitués d'un pont, d'une tranchée ou d'un court tunnel et qui permettent le passage d'une voie par-dessus d'une autre. L’objectif de ces constructions est de faciliter la circulation des kinois, en permettant le dégagement des embouteillages, en vue d’améliorer la ponctualité et la sécurité. Mais un an après l’investiture de Félix Tshisekedi, la plupart de ces chantiers sont quasi aux arrêts, provoquant ainsi des embouteillages dans des carrefours. La justice s’est saisie du dossier, les résultats des enquêtes sont toujours entendus.

Christine Tshibuyi