<b>Les membres du gouvernement sont autorisés à concourir aux élections. Ceci conformément à la loi électorale modifiée en 2017 contrairement à celle de mars 2006 qui interdisait aux ministres et d’autres membres de l’exécutif national de compétiter aux élections.</b>
Le député Gilbert Tshiyoyi Lubuya, auteur de l’amendement de la loi électorale explique:
<i>“Le problème posé ici n’était pas celui de disposer d’un mandat électif mais plutôt celui de l’utilisation de l’argent de l’Etat, il serait absurde de dispenser des gouverneurs de la démission préalable quand on sait qu’eux aussi peuvent utiliser l’argent de l’Etat pour battre campagne. Autant les gouverneurs des provinces sont dispensés de la démission préalable, autant doivent l’être les membres du gouvernement au niveau national et au niveau provincial pour éviter deux poids deux mesures”</i>, a-t-il dit à ACTUALITE.CD.
Selon le député Tshiyoyi, l’amendement de la loi électorale permet d’éviter <i>“la déstabilisation de l’institution Gouvernement au cas où le Premier Ministre démissionnerait pour postuler, auquel cas tout le Gouvernement démissionnerait”</i>.
Outre les condamnés, les personnes frappées d’une incapacité mentale, etc, la loi électorale en vigueur en son article 10 interdit, “les mandataires actifs dans les établissements publics ou sociétés du portefeuille, les magistrats, les fonctionnaires et agents à l’administration publique” de concourir aux élections.
<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>