L’émirati IRH prend le contrôle d’Alphamin, exploitant de Bisie, la 3e mine d’étain au monde en RDC

Le groupe émirati International Resources Holding (IRH) a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir la participation majoritaire dans le producteur d’étain Alphamin Resources Corp., renforçant ainsi sa position dans le secteur mondial des métaux industriels.

La transaction, conclue avec Tremont Master Holdings, prévoit le rachat de 718 990 967 actions ordinaires, soit environ 56 % du capital d’Alphamin, pour un montant total de 503 millions de dollars canadiens (environ 367 millions de dollars américains), sous réserve d’ajustements liés à des paiements et dividendes versés jusqu’à la clôture.

Alphamin exploite la mine de Bisie dans l’est de la République démocratique du Congo, la troisième plus grande mine d’étain au monde. L’entreprise a produit 17 323 tonnes d’étain contenu en 2024 et prévoit d’atteindre 20 000 tonnes en 2025, grâce à une année complète d’exploitation de l’extension de Mpama South, achevée en 2024.

« Le profil de production solide d’Alphamin s’aligne parfaitement avec notre stratégie d’investissement dans des actifs miniers de haute qualité à fort potentiel de croissance à long terme », a déclaré Ali Alrashdi, directeur général d’IRH, dans un communiqué.

Pour Rob Still, président de Tremont, cette cession marque la fin d’un engagement de douze ans dans la mise en valeur de la mine de Bisie : « Nous sommes heureux de transférer notre participation à un investisseur de long terme qui partage notre vision. »

Avant l’accord, IRH ne détenait aucune action d’Alphamin. À l’issue de la transaction, Tremont ne conservera que 0,8 % du capital de la société minière. L’opération sera finalisée via un bloc d’actions négocié en bourse, dans le respect des réglementations canadiennes.

Fondée à Abou Dhabi, IRH est spécialisée dans la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en métaux industriels. L’entreprise affirme vouloir poursuivre l’évaluation de sa participation dans Alphamin et n’exclut pas d’augmenter son contrôle après discussions avec les parties prenantes.