Cette question a fait l’objet d’échanges entre les organisations de la société civile de la Tshopo du 16 au 17 septembre à Kisangani. Tout est parti du constat selon lequel la majorité de ces organisations de la province de la Tshopo ne parviennent pas à obtenir des financements faute du respect des principes et normes de soumission des projets.
“Plusieurs causes peuvent justifier le rejet d’une proposition de projet. Il peut s’agir de l’analyse du contexte qui n'est pas effectuée correctement, de la structure de prise décisions pas bien organisée (...). Il faut également prendre en compte que les projets sont élaborés sur base des questions transversales. Notamment la question de la protection de l'environnement, la dimension genre, la bonne gouvernance et les droits de l'homme, les groupes vulnérables et la lutte contre le VIH/ SIDA”, précise Dr Catin Ngueabaye, expert assistant technique société civile auprès de la délégation de l’UE.
Les OSC ont abordé plusieurs points dont la présentation de l’Union Européenne et de ses organes, les axes d’interventions, la politique approche régionale, les outils importants pour l'élaboration du projet et les principes de base d' un projet.
M. Ngueabaye a indiqué aux OSC que, “dans l'élaboration d'un projet selon l'Union européenne, il faut tenir compte de l'identification de l'arbre à problème, analyse des parties prenantes et l'analyse du contexte du projet sur le plan juridique, social, économique et sur le plan politique”.
L’expert a émis le vœu de voir les organisations de la société civile de la Tshopo travailler en synergie pour bénéficier des subventions auprès de l'instance européenne pour l'intérêt des populations locales.
Pour rappel, en République Démocratique du Congo, l'Union Européenne apporte ses efforts dans le domaine de la gouvernance, paix et sécurité, la biodiversité et agro industrie, dans le secteur de transport, le développement humain, le digital et l'énergie. C'est depuis 2012 que l’UE finance des projets en RDC.
Kisangani, Gabriel Makabu