Défis des minéraux pour la transition énergétique : les journalistes et acteurs de la société civile appelés à la responsabilité sociétale

Des journalistes et acteurs de la société civile impliqués dans le secteur des ressources naturelles en République démocratique du Congo réfléchissent sur comment enquêter dans l’industrie minière, avec comme objectif, de déceler le défi des minéraux pour une transition énergétique juste.

Venus de quelques provinces du pays, ces hommes des médias et ceux des organisations membres de la Société civile vont, pendant deux jours, apprendre des notions pouvant leur permettre à mieux faire d'investigation nécessaires pour jouer leur rôle dans la bonne gouvernance pour répondre aux attentes de la population. Cependant, le journalisme d’enquête en RDC, fait toujours face à un obstacle majeur, celui lié à l'accès à l'information. 

Selon les statistiques, les pouvoirs publics et certaines entités privées rendent difficilement l’accès à l'information. Les sources potentielles se montrent réticentes à accepter les médias, et les impératives liées à la sécurité́ rendent le travail sur le terrain périlleux. 

Avec cette transition énergétique, il était question de faire à ces apprenants que  grâce aux énergies renouvelables, les pays peuvent atténuer le changement climatique, renforcer leur résilience face à la volatilité des prix et réduire les coûts énergétiques. Les technologies solaires et éoliennes changent véritablement la donne pour de nombreux pays en développement où le soleil et le vent sont abondants. Car, elles fournissent une source d'énergie compétitive et fiable lorsqu'elles sont associées à des solutions de stockage. 

D’après Maître Jean-Claude Katende, facilitateur de cet atelier, c’est vrai que peu sont ceux-là qui s'intéressent à cette question énergétique et la bonne gouvernance minière, il est important de chercher à se spécialiser pour ainsi devenir utile à la société.

« Je dois dire que le journaliste joue un rôle très important, qui est celui de former et d’informer la population. Et pour ça, le journaliste a besoin dans le cadre de la transparence, d’accéder aux informations du secteur qui lui permettent d’assurer son travail. Voilà pourquoi, la maîtrise de la chaîne de valeur des industries extractives s’avère indispensable pour que le journaliste s’adonne au contrôle citoyen », a dit Jean-Claude Katende.

Plusieurs autres modules ont été dispensés, notamment, le journalisme des Ressources naturelles et la responsabilité démocratique en Afrique, plus particulièrement en RDC.

Ben AKILI