Kwilu/Énergie : la ligne haute tension Kakobola-Idiofa reliée, les câbles posés et les travaux s'accélèrent

Les travaux du projet Kakobola se poursuivent dans la province du Kwilu. Ils sont de plus en plus visibles notamment à Idiofa où l'équipe exécutante affirme avoir travaillé à au moins 70 pourcents.

Les fils conducteurs partis du point kilométrique 600 (PK 600) à Gungu sont arrivés à la sous-station construite à Idiofa. Au chef-lieu de ce territoire, il reste les travaux de génie civil qui sont en cours. On constate la construction du bâtiment de contrôle et du poste de transformation du courant, le bétonnage des drains des caniveaux d'évacuation d'eaux de pluie et la poursuite de l'implantation des poteaux dans la cité d'Idiofa. 

L'ingénieur Béni Bongila, contrôleur des travaux au sein de la  cellule de gestion de construction des centrales hydroélectriques de Katende et Kakobola, qui s'est confié à Aualité.cd,  a précisé que deux transformateurs de l'énergie sont déjà posés à la sous station d'Idiofa et d'autres matériels et accessoires de distribution du courant arrivent bientôt au chef-lieu du territoire. 

" À Idiofa, nous sommes en train d'achever le bâtiment de contrôle, là où seront implantées les armoires pour transformer l'énergie au niveau des panels. Il y a le crépissage qui se fait, le bétonnage des drains des caniveaux d'évacuation d'eaux de pluie et l'implantation des fausses dalles au niveau de la sous-station. A partir de la ligne de transport PK 600-Idiofa, tous les conducteurs sont déjà arrivés à la sous-station d'Idiofa. Une équipe travaillait sur le transport, il nous a assuré. Ce qui reste maintenant ce sont les travaux de génie civil qui sont en cours d'exécution. Vu l'évolution, nous sommes presque à 70 pourcents du taux d'exécution ", a déclaré le contrôleur des travaux au sein du GTK, Ir Béni Bongila.

La centrale hydroélectrique de Kakobola a une capacité de 10,5 mégawatts et a été construite entre février 2011 et septembre 2016. Cependant, elle n'a pas encore fourni d'électricité de manière constante aux populations des villes de Gungu, Idiofa et Kikwit, en raison de retards dans l'exécution du projet. Ces retards sont dus au manque de budget pour la pose des pylônes nécessaires pour le transport de l'électricité vers les régions desservies.

Jonathan Mesa, à Kenge