Quelques députés nationaux proclamés élus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), mais invalidés par la Cour constitutionnelle, contestent les arrêts de la haute cour. Lors d'une déclaration faite ce mardi 02 mars à Kinshasa, ces députés invalidés demandent aux juges de la Cour constitutionnelle de "corriger de telles erreurs pour redorer l'image de la Cour constitutionnelle". Certains d'entre eux ont été invalidés alors que des personnes que la Cour constitutionnelle déclare élues n'ont même saisi cette juridiction pour contester les résultats.
"(...) il est important pour un juge qui craint réellement Dieu et qui est au service de la justice de corriger pareilles erreur pour a la fois redorer l'image de la cour constitutionnelle et ne pas tomber bas, car la justice élève une nation. Voilà pourquoi, réunis en collectif des véritables élus du peuple, nous sollicitons l'implication personnelle du magistrat suprême, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo afin que ces ces erreurs matérielles soient corrigées pour un retour aux résultats publiés par la CENI en respect à la démocratie. Loin de consolider les acquis de l'expression de liberté de vote de la population, ces arêts ont plutôt prouvé que l'appareil judiciaire est phagocyté par les puissants riches qui manipulent l'argent illégalement amassé depuis des années pour se tailler une place au soleil" à déclaré Ainé-Gustave OHAKI ANDIYO, un des députés invalidés par la cour constitutionnelle
Et de poursuivre :
" Le temps où les riches étaient appelés à gagner par tricherie est révolu la CENI en a donné l'exemple en annulant le suffrage pour fraude, de certaines personnalités attrapées la main dans le sac, avec des dispositifs électroniques de vote DEV. Une preuve évidente que les législatives de décembre 2023 n'avaient pas été faciles pour les riches ayant érigé la fraude, comme mode de vie pour être appelés honorables. Contraints par la CENI, ils se sont alors arrangés pour mettre du paquet afin de prendre en otage la Cour constitutionnelle. y a aussi des cas de certains politiques quine se sont jamais présentés devant la Cour mais, ils ont été proclamés définitivement élus par la haute
Cour "
Plusieurs députés nationaux proclamés élus par la CENI ont été invalidés par la Cour constitutionnelle dans ses arrêts en contentieux des résultats rendus en date du 12 mars 2024. Comme dans les cycles électoraux passés, ces députés invalidés estiment que la Cour constitutionnelle peut les valider à nouveau en créant une chambre spéciale pour le traitement des erreurs matérielles.
Ivan Kasongo