Violence à Kwamouth : au moins 7 disparus dont des militaires après affrontements entre les FARDC et les miliciens Mobondo à Mpumiyo

De nouveaux affrontements ont opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les miliciens Mobondo jeudi dernier au village Mpumiyo, à 12 km de Kinsele sur la RN 17. Ce village sécurisé par les fardc a été la cible des miliciens Mobondo qui restent toujours actifs dans le territoire de Kwamouth. 

Aucun bilan définitif de ces affrontements n'est encore livré. Des sources parlent cependant de la disparition des personnes dont des civiles et des militaires.

Le chef du village Kimomo qui parle de 7 disparus, précise que les miliciens s'étaient retranchés au village Mizu, et s'y sont réorganisés pour un assaut sur Mpumiyo. 

"Le bilan provisoire est de 5 militaires et 2 disparus. Il y a effectivement eu affrontements. Des miliciens qui se sont retranchés jusqu'au niveau de Mizu sont allés attaquer Mpumiyo. On crie jour et nuit, on ne cesse de parler, de dire à l'État de prendre ses responsabilités, de restaurer son pouvoir", a indiqué à ACTUALITE.CD Stany Libie, Chef de village Kimomo à Kwamouth. 

L'élu de Kwamouth, Moïse Makani livre par contre un bilan de dix personnes disparues dont 7 militaires. Le député provincial appelle à des mesures drastiques pour endiguer l’insécurité à Kwamouth. 

"Il y a 7 militaires disparus, une maman, un homme et un enfant de 11 ans. Nous ne manquerons pas de faire pression au gouvernement congolais parce qu'il ne manque rien. Il peut tout faire, dans les 48 heures, et ces atrocités prendront fin", a souligné Moïse Makani, élu de Kwamouth. 

A ce jour, les miliciens Mobondo sont encore présents dans plusieurs villages du territoire de Kwamouth. On parle du village Masese, des localités situées aux encablures du village Mutsheto, vers les villages Ngolomingi, Mabanga, aux environs de Kimomo et au village Mbomo, sur l'axe RN 17. 

Sur l'axe fluvial, les assaillants occupent les villages Nkomankiro et ceux qui sont situés avant les villages Nkana et Menko.

Jonathan Mesa à Bandundu