Après les publications successives des listes provisoires de candidats à l’élection présidentielle par la commission électorale nationale indépendante (CENI), tous les regards se tournent désormais vers la Cour constitutionnelle pour l’examen, la validation et la publication des listes définitives.
Pour sa part, la Mission d'Observation Électorale formée par la Conférence épiscopale nationale indépendante (CENCO) et l'Église du Christ au Congo (ECC), connue sous le nom de MOE CENCO-ECC, a exprimé ses préoccupations concernant le processus électoral en cours. Elle a reconnu les efforts entrepris par la CENI pour garantir l'inclusivité des candidats aux prochaines élections, exhortant la Cour constitutionnelle à maintenir cette inclusivité et l'égalité des chances pour tous les citoyens éligibles.
A ce stade, le délai de dépôt des recours contre les candidatures à la présidentielle devant la Cour constitutionnelle a expiré, fixé du 20 au 22 octobre. Cependant, la Cour n'a pas encore publié la liste des litiges qu'elle a reçus. Ce que l’on sait à ce niveau, c’est que Seth Kikuni a remis en question la candidature de Félix Tshisekedi en raison de différences dans son prénom, comparant le dossier de 2018 à celui de 2023.
Moise Katumbi fait face à une requête liée à ses rapports de travail avec un ancien employé, ainsi qu'à une autre requête concernant sa nationalité présumée non congolaise au moment de l'obtention de son certificat de nationalité.
Il y a également Matata Ponyo qui est actuellement jugé devant la Cour constitutionnelle pour des accusations de détournement de fonds.
La haute Cour a maintenant jusqu'au 29 octobre pour traiter ces litiges, et on attend la publication de la liste complète des contentieux soumis à son examen