Législative nationale 2023 : au Kwilu, les partis politiques entrent dans la danse

Photo d'illustration
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D'ici le 25 juin, la Commission électorale nationale indépendante va lancer l'opération réception et traitement des candidatures à la prochaine législative nationale.

Dans la province du Kwilu, des réunions, matinées ou cafés politiques se multiplient au sein des partis politiques qui se rapprochent davantage de leurs prétendants candidats députés nationaux. 

L'alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) Kwilu a défendu, il y a 72 heures à Kinshasa, la mouture des listes retenues après les élections primaires tenues en février dernier dans la ville de Kikwit. D'après son secrétaire fédéral, les candidatures féminines occupent un faible pourcentage alors que celles des jeunes représentent 85%. 

Ensemble pour la République et ses alliés comptent 6 candidatures dans la ville de Kikwit dont deux femmes. Le parti de Moïse Katumbi dit aligner des candidats à tous les niveaux dans les 5 territoires et deux villes dans la province du Kwilu. 

Le parti Lumumbiste Unifié dirigé par Willy Makiashi va aligner 40% des femmes sur sa liste, son secrétaire fédéral a précisé que les jeunes occupent 70%. Il y a 48 heures, ce parti a lancé à Kinshasa la cotisation spéciale élection afin de payer la caution des candidats.

Aucune candidature ne sera déposée pour le parti ECIDE. Le message de son président national Martin Fayulu a été réitéré mardi par le président fédéral du Kwilu à tous les prétendants.

Face à ces enjeux, la commission nationale des droits de l'homme du Kwilu exige le respect de l'égalité homme et femme à toutes les formations politiques qui prendront part au processus électoral.

" Nous savons très bien que là où la femme gère les choses  marchent normalement. Je demande aux femmes d'aller déposer les candidatures. Ne restons pas seulement derrière les hommes, nous soyons pas toujours les suppléantes des hommes. Soyons aussi à la tête des listes. L'heure est venue pour que la femme du Kwilu de diriger. Nous demandons aux partis politiques de laisser la chance aussi à la femme pour qu'il y ait l'égalité, 50 contre 50. Hommes -femmes, nous voulons marcher ensemble, travailler en collaboration pour faire progresser notre ville de Bandundu et notre province du Kwilu", déclare Émilienne owele, coordinatrice de la CNDH Kwilu. 

La province du Kwilu a perdu un siège après la nouvelle répartition. Elle est revenue de 29 à 28 sièges à la députation nationale. 

Jonathan Mesa, à Bandundu