RDC: depuis le 6 mars, les attaques de l’ADF ont fait au moins 118 victimes parmi les civils

Ph. ACTUALITE.CD

Si la ligne de front s’est calmée dans la guerre que mène le M23 soutenu par l’Armée rwandaise contre les FARDC, ce n’est pas le cas pour d’autres zones de la partie Est de la RDC. 

Depuis le 6 mars, les attaques de l’ADF ont fait au moins 118 victimes parmi les civils. 

La dernière incursion a eu lieu le week-end à Nguli, village situé à environ 4 Km de la côte ouest du Lac Edouard, en chefferie de Bwaswagha, en territoire de Lubero (Nord-Kivu), au pied du mont Tshavirimu, un important sanctuaire des gorilles. Au moins 10 personnes ont été tuées. 

A la suite de ce drame, la MONUSCO et les forces armées congolaises ont lancé des patrouilles conjointes le long de la route Beni-Butembo.

Le 15 mars dernier, ces hommes armés avaient affronté les FARDC aux alentours de Tchabi du Sud du territoire d’Irumu (Ituri). L’Armée faisait état de cinq combattants ADF tués.

Toujours en Ituri, au moins 11 civils ont perdu la vie, dont deux femmes et deux enfants, dans des raids simultanés du groupe armé CODECO dans plusieurs villages du territoire de Mahagi. Là aussi, les Casques bleus ont effectué des patrouilles vers le village de Ngote pour protéger les populations qui fuyaient la violence et ont soutenu les efforts de l’armée congolaise pour rétablir la stabilité, renseigne la mission onusienne.