RDC : la situation sécuritaire s’est légèrement améliorée à Djugu, mais pas du tout à Irumu, selon un rapport d’António Guterres

Le bureau administratif du territoire de Djugu
Le bureau administratif du territoire de Djugu

Les conditions de sécurité dans le territoire d’Irumu sont restées instables, car les Forces démocratiques alliées ont poursuivi leurs actes de violence entre juin et septembre 2022, a constaté António Guterres, dans son rapport du mois de septembre présenté au conseil de sécurité des Nations-Unies.

Dans le territoire de Djugu, la situation s’est légèrement améliorée, a-t-il ajouté. Les factions de la CODECO ayant pris l’engagement le 4 juin de cesser les hostilités, d’adhérer au processus de Nairobi et de participer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). 

Le secrétaire général des Nations unies rapporte aussi qu’entre le 17 juin et le 31 août, les activités des groupes armés ont fait 204 morts et 59 blessés, parmi lesquels au moins 13 femmes et 6 enfants. En août, il y aurait 1,7 million de personnes déplacées dans la province de l’Ituri. 

Les ADF sont toujours aussi violents dans les territoires d’Irumu et de Mambasa. Ces combattants ont continué de s’en prendre aux civils, notamment le long de la route reliant Komanda, Mambasa et Luna, et dans la région de Tchabi et de Boga. 

Toujours selon ce rapport, l’insécurité s’est accentuée à la suite du redéploiement des forces de sécurité de l’État dans la zone de petit Nord au Nord-Kivu, dans le cadre des opérations contre le M23.