RDC-Minembwe: La MONUSCO confirme l’attaque de sa base et le décès d’un casque bleu 

Cérémonie d’hommages aux casques bleus à Goma
Cérémonie d’hommages aux casques bleus à Goma

La MONUSCO confirme l’attaque le 30 septembre à 22h30 de sa base opérationnelle à Minembwe (Sud-Kivu). La mission pointe du doigt des membres présumés du groupe armé Twirwaneho. Au cours de cet évènement, un casque bleu a été tué par ces hommes armés « qui s’approchaient de la base après avoir contacté la MONUSCO pour une reddition ». Ces informations sont confirmées par l’Armée.

« La mission rappelle que les activités de désarmement de combattants menées par la mission sont mandatées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et conduites de manière impartiale sur une base volontaire. Les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre. La MONUSCO appelle les autorités congolaises à déployer tous les efforts possibles pour que les auteurs de cette attaque odieuse répondent de leurs actes », dit la MONUSCO dans un communiqué.

La MONUSCO « demeure engagée à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l'est du pays », ajoute t-elle dans le même communiqué.

Ce qu’il faut savoir de la mission

Aujourd’hui, la MONUSCO est entrée dans une phase de transition qui va aboutir à son départ progressif de la RDC à horizon 2024. De son côté, le gouvernement congolais a annoncé sa décision de réévaluer ce plan de retrait à la suite des manifestations violentes contre le personnel et le matériel de la mission ayant occasionné plusieurs dégâts dans l’Est de la RDC.

Le mandat de la MONUSCO avait été prolongé d’une année soit jusqu’au 20 décembre 2022. Selon la résolution du conseil de sécurité qui fixe ce mandat, la MONUSCO maintiendra un effectif maximum autorisé de 13 500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées. Le Conseil avait également approuvé au début de ce mandat le déploiement, à titre temporaire, de 360 membres supplémentaires d’unités de police constituées. Le Conseil assigne à la Mission les deux « priorités stratégiques: la protection des civils et l’appui à la stabilisation, au renforcement des institutions de l’État et aux principales réformes de la gouvernance et de la sécurité. Pour rappel, c’est le 1er juillet 2010 que la MONUSCO a remplacé la Mission de l’organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC)