Les membres de la commission spéciale chargée d'examiner les candidatures devant conduire au choix du successeur du juge Polycarpe Mongulu ne sont pas parvenus à un consensus pour désigner un seul candidat. Face à cette situation, les membres de ladite commission s'en remettre à la plénière du Congrès.
"Nous avons travaillé sans désemparée en fonction de textes constitutionnels, légaux et réglementaires. Nous avons reçu les candidatures et nous les avons examinées. De 7, on est arrivé à 2. À ce niveau là, votre commission n'était pas capable de se mettre d'accord pour se partager les deux candidatures. C'est pourquoi, elle a dressé son rapport et s'en remet à l'autorité de la plénière que vous êtes", a déclaré le Député Baudouin Mayo, Président de la Commission spéciale.
Bien avant le congrès, les présidents de deux chambres du parlement, à savoir : Bahati Lukwebo et Christophe Mboso se sont déchirés sur la procédure devant conduire à la désignation du successeur du juge Polycarpe Mongulu. Le Sénat avait choisi son candidat, en la personne du sénateur Louis Mbonga Magalu. Mais du côté de l'Assemblée nationale, c'est le député national Louis Mondole, qui a été choisi.
Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.
Actuellement, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, le juge Bokona Wiipa Bondjali, la juge Kalume Alphonsine et le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné.
Berith Yakitenge et Clément Muamba