RDC: la VSV demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour « humaniser les conditions de détention » de François Beya

ACTUALITE.CD

François Beya Kasonga, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, totalise un mois en détention dans un local de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR). Il a été arrêté le 5 février, selon le gouvernement à la suite « des sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale ». Un mois après son arrestation, la situation n’a pas beaucoup évolué. Il n’est toujours pas présenté devant un juge.

Sa famille et ses autres proches rapportent que l’état de sa santé se détériore. Les mêmes sources renseignent qu’ils n’auraient plus ces derniers jours les mêmes faciliter d’avoir accès à lui.

Certaines voix s’élèvent et fustigent une détention prolongée alors que « la procédure aurait dû suivre son cours normal en présentant l’intéressé devant une juridiction compétente pour qu’il réponde des faits lui reprochés en observant strictement tous ses droits dont ceux à un procès juste et équitable sinon sa libération pure et simple », dit aussi La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme..

« Face à cette confusion sur les conditions de détention de l’intéressé et dans le souci de promouvoir l’Etat de droit dont ne cesse de parler le Président de la République, la VSV demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de détention de monsieur François BEYA KASONGA qui demeure un être humain et ce, quels que soient les faits lui reprochés », ajoute l’ONG.