Désengagement progressif de la MONUSCO: la mission onusienne prévoit de quitter le Tanganyika au 30 juin 2022 

Ph/actualite.cd

La MONUSCO continue sa transition vers son retrait de la RDC. Dans ce cadre, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire, David McLachlan-Karr, sera de mercredi à vendredi au Tanganyika avec une délégation, avec des représentants de l’équipe de pays des Nations Unies (notamment du PNUD et d’OCHA).

Selon Mathias Gillmann, porte parole de la MONUSCO,  « cette mission devrait participer à l’identification des priorités sur lesquelles se concentrer dans le cadre du retrait échelonné, responsable et durable de la mission, conformément au plan de la MONUSCO, qui prévoit un retrait du Tanganyika au 30 juin 2022 ». 

La mission devrait également contribuer à identifier les domaines pour lesquels un soutien accru des partenaires bilatéraux et multilatéraux sera nécessaire, ainsi qu’un renforcement de la présence de l’Equipe de pays des Nations Unies dans le Tanganyika, notamment dans le domaine du développement.

La délégation menée par David McLachlan-Kar rencontrera des autorités provinciales, divers acteurs de la société civile, des groupes de femmes et des représentants de la jeunesse, des ONGs nationales et internationales, ainsi que des Agences, Fonds et programmes déjà présents dans la province. Et cette délégation se rendra également à Kabeya Mayi (territoire de Nyunzu) où la MONUSCO a déployé une base temporaire, dans le cadre de son mandat de protection des civils. La délégation visitera également deux projets financés par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF).

« Il est important de rappeler que la MONUSCO ne quittera pas la République démocratique du Congo de manière précipitée ; la transition se fera par un transfert progressif des tâches de la Mission au gouvernement de la RDC, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires concernés, qui permette à la RDC de prendre elle-même en charge sa sécurité et sa stabilité. Ce retrait se fera donc par étapes, en tenant compte de l’évolution de la situation et des besoins de protection de la population congolaise », a expliqué mercredi  Mathias Gillmann.