RDC : l’intégration des indicateurs liés à la santé et au genre dans le système d’informations pour la gestion de l’éducation (SIGE) au cœur d’un atelier de l’UNESCO

Unesco atelier
Ph. ACTUALITE.CD

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé du 20 au 21 septembre dans ses locaux, un atelier d’appuis à l’intégration des indicateurs liés à la santé et au genre dans le système d’informations pour la gestion de l’éducation (SIGE) en RDC.

Cet atelier est à l’intention des professionnels des ministères, des responsables de la politique et de la planification, de l'éducation à la santé et au VIH, du SIGE, du suivi et de l'évaluation, et des statistiques et acteurs clés en lien avec l'éducation à la santé et au bien-être.

« Les objectifs de cet atelier est d’appuyer la RDC à intégrer les indicateurs liés à la santé et au genre dans le système d'information sur la gestion de l'éducation (SIGE). Ces indicateurs portent essentiellement sur : le pourcentage d'établissements d'enseignement qui ont été établi et communiqué aux parties prenantes concernées par des règlements et des directives à l'attention du personnel et des élèves, relatifs à la sécurité physique, à la stigmatisation et à la discrimination, au harcèlement et aux abus sexuels ; Pourcentage d'écoles ayant mis en place un processus d'orientation pour les parents d’élèves ou leurs tuteurs concernant l'éducation sexuelle et le VIH axée sur les compétences pour la vie courante au cours de la dernière année scolaire ; Pourcentage d'écoles où des enseignants qui ont reçu une formation et ont dispensé une éducation sexuelle et sur le VIH axée sur les compétences pour la vie courante au cours de la dernière année scolaire », a dit l’UNESCO.

Selon l’UNESCO, pour être efficace, l'éducation à la santé et au bien-être doit être adaptée au contexte et au genre, aux groupes d'âge et aux facteurs géographiques. Elle nécessite également des enseignants hautement qualifiés et motivés, ainsi que l'engagement des parents et des communautés dans sa mise en œuvre. 

« C'est dans ce contexte que l'UNESCO a lancé l'initiative “Nos droits, nos vies, notre avenir (Programme 03) pour accompagner les pays africains, qui cherchent à améliorer leurs politiques et leurs programmes scolaires axés sur l'éducation à la santé et au bien-être, dans la mise en œuvre d'une éducation à la sexualité qui promeut le respect des droits de la personne et l'égalité des sexes, et donne aux enfants et aux jeunes les connaissances et les moyens de mener une vie saine, sûre et productive », a ajouté l’UNESCO.

Afin de s'assurer de la bonne mise en œuvre de l'éducation à la sexualité, le programme 03 soutient également les pays dans leurs efforts de collecte et d'utilisation de données probantes et pertinentes y compris l'utilisation d'indicateurs internationaux.

Thérèse Ntumba