RDC : l’armée affirme avoir déjoué une nouvelle attaque à Lubumbashi, plus de 70 miliciens Bakata Katanga arrêtés

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé jeudi 22 avril avoir déjoué une nouvelle attaque des miliciens Mai-Mai Bakata Katanga dans la ville de Lubumbashi. L’armée dit que l’attaque devrait intervenir entre les 22 et 23 avril.

Les autorités de la 22ème région militaire affirment avoir arrêté plus de 70 miliciens dans les quartiers périphériques de Lubumbashi. Ces éléments étaient, d’après l’armée, en pleine « incantation » avant de passer à l'attaque de la ville du cuivre.

« Tous ces gens ont été trouvés nus en pleine incantation afin d'acquérir leur invulnérabilité des Mai-Mai dans le but d'attaquer la ville de Lubumbashi », précise major Dieudonné Ngoy, chargé de communication de la 22ème région militaire.

L’armée interpelle à cette occasion les jeunes, les autorités traditionnelles ainsi que les leaders d'opinion à se désolidariser de ces pratiques.

« La 22ème région militaire présente tous ces groupes dans le souci de sensibiliser la population en général, et la jeunesse en particulier à se désolidariser de ces genres d'aventures sans lendemain. Ce même appel est formulé à l'endroit des chefs coutumiers et notables, responsables religieux et leaders d'opinion, de ne pas céder à la propagande subversive contre leur propre pays, la République Démocratique du Congo », dit l'officier.

Face à toutes ces menaces d'incursion, la 22ème région militaire rassure la population du Haut-Katanga qu’elle ne laisserait pas la paix être perturbée dans cette partie du pays.

« Nous assurerons à la population que les services de sécurité sont mobilisés pour traquer tout celui qui tenterait de troubler la quiétude et l'ordre public ».

La région du Katanga fait face à des attaques intempestives des éléments indépendantistes se réclamant Bakata Katanga. Ils avaient tenté en février, d'attaquer le camp militaire présidentiel de Kimbeimbe ainsi que le dépôt avancé de Kibati. Les affrontements entre ces miliciens et l’armée avaient fait une dizaine de morts dont 4 du côté de forces loyalistes et 7 dans les rangs des assaillants, selon le bilan officiel.

José Mukendi, à Lubumbashi