Assemblée nationale : « Les propos de Mboso doivent être compris comme un appel général à plus d'éveil de conscience au peuple congolais et non des accusations contre les élus du Grand Kivu » (Cabinet)

Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale

Après les clarifications apportées au cours de la plénière de ce lundi 29 mars par le premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean Marc Kabund, le cabinet du président de cette chambre tient aussi à préciser les choses. Dans un communiqué, le Dircab Samuel Mbemba a signifié que les propos de Christophe Mboso devant les élus du Grand Kivu ne sont pas des « accusations » contre ces derniers, mais plutôt un appel à l'éveil général de conscience.

« Il y a lieu de préciser que les propos qu'il [le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso] a prononcés devant ces derniers [députés du Grand Kivu] doivent être compris comme un appel général à plus d'éveil de conscience et de patriotisme adressé au peuple congolais. Il ne s'agit donc pas des accusations portées contre les élus du Grand Kivu », lit-on dans le communiqué du directeur de cabinet de Christophe Mboso.

M. Mboso avait lancé des propos qui ont fâché les élus des provinces de l’est du pays.

« Je vais parler de ça. Je vais vous demander de quitter les groupes armés. Vous les collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés, je vais le dire », avait-il lancé.

Au cours de la plénière de ce lundi, un groupe de députés a manifesté pour exiger la paix et la sécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Ces députés sont montés même au perchoir pour demander à leur président l'implication de l'Assemblée nationale dans la recherche de « solutions urgentes » à cette problématique. Ces députés voulaient que la situation sécuritaire dans l’Est du pays soit inscrite au calendrier de la session de mars.

Berith Yakitenge