Au moins 5 morts ont été enregistrés à la suite du crash de deux hélicoptères des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Bafwasende et d’Ubundu (Tshopo). Ces hélicoptères avaient à leur bord des délégations d’officiers qui quittaient Bunia (Ituri) pour se rendre à Kisangani.
Selon l'administrateur du territoire de Bafwasende, Bireke Bertin, le premier incident a eu lieu le 29 octobre dans sa juridiction. Le second s’est produit le 31 décembre 2020.
« D'abord en date du 29 décembre il y a eu un hélicoptère de notre armée nationale qui quittait Bunia qui s'est écrasé dans un village qu'on appelle Bafwamongo avec à bord 3 personnes. Le pilote avait perdu la vie, son co-pilote a eu une légère blessure au bras et une autre personne touchée au bras et à la jambe », a-t-il dit.
Un deuxième hélicoptère de secours a aussi crashé. « Le jeudi soir, un autre hélicoptère est venu évacuer les blessés mais un parmi ces deux blessés était introuvable. Malheureusement, arrivé vers le territoire d'Ubundu, à 50 kilomètres de Kisangani, comme c'était la nuit, cet hélicoptère avec à son bord 4 personnes a également connu un crache et là il y a aucun survivant. C'est-à-dire, nous avons un bilan définitif de 5 morts et un survivant », a précisé Mr Berike Bertin, administrateur du territoire de Bafwasende.
L'autorité territoriale rejette la thèse d’une attaque armée.
« Nous avons travaillé avec les services spécialisés de nos forces armées jusqu'à présent nous n'avons pas encore les indices qui témoignent que ces hélicoptères ont été la cible des groupes armés. C'était juste les problèmes de panne technique. Les débris de ces hélicoptères sont déjà évacués et tout est calme dans les zones d'incidents surtout que les villages n'ont pas été touchés parce que ces hélicoptères ont connu leurs craches dans la forêt », a-t-il rassuré.
Aucune communication du gouvernement ni de l’armée n’est encore faite sur ces incidents.
Ces hélicoptères font partie de l’arsenal de l’armée qui traque les forces négatives qui secouent notamment les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
Franck Asante, à Bunia