RDC : CEPAS ouvre trois jours de journées sociales sur l'accaparement des terres

Une carte de Kipupu/ACTUALITE.CD

Le Centre d’Etudes Pour l’Action Sociale (CEPAS) organise du 09 au 11 Novembre les journées sociales autour du thème : « l’accaparement des terres, défis du foncier en RDC », en partenariat avec la faculté sciences agronomiques et vétérinairs de l’Université de Loyala du Congo (ULC) et le réseau ecclésial du Bassin du Congo (REBAC). 

Les participants à ces assises sont des membres des organisations de la société civile. Durant trois jours, ils vont réfléchir sur les secteurs forestier et minier, en se basant sur quelques cas emblématiques, notamment Bukangalonzo. La problématique liée aux aspects judiciaires et économiques en rapport avec le foncier est aussi abordée. 

« Nous nous intéressons aux problèmes sociaux que raconte notre pays, et parmi ces problèmes soucieux, il y a aussi la question foncière, c’est une question cruciale, et il faut anticiper les actions dès maintenant, analyser les problèmes que nous connaissons, et voir comment on peut s’organiser pour mieux gérer notre patrimoine foncier, qui est énorme, et il faut comment l’utiliser de manière judicieuse pour que ce patrimoine contribue au développement du pays. Nous attendons de ces journées sociales qu’il y ait des actions concrètes à entreprendre, c’est-à-dire ayant un peu mieux compris la manière dont les défis qui sont là, nous pouvons, ensemble avec les autres organisations de la société civile, tirer la sonnette d’alarme là où il faut pour cette question », a dit le père Alain Nzadi, directeur du CEPAS.

Selon le CEPAS, une fois différents défis identifiés, il sera question du lancement d’un plaidoyer dans les institutions tant nationales qu’internationales afin d’améliorer la gestion du foncier en RDC.

Le foncier en RDC est à la base de nombreux conflits au sein de la société. C’est le cas dans les régions minières où souvent l’expropriation est appliquée au détriment des communautés. Récemment, la société civile de Goma (Nord-Kivu) a aussi alerté sur des cas des tueries ciblée dans la ville qui sont liées aux conflits fonciers. 

Thérèse Ntumba