Pendant sa prise de parole, Vital Kamerhe a déclaré être intervenu dans cette affaire comme directeur de cabinet du président de la République. Il a affirmé qu’ils étaient à 9, les superviseurs de ce programme de 100 jours. Ce, en plus du coordinateur de ce programme d’urgence, Nicolas Kazadi.
Kamerhe a dénoncé ce qu’il qualifie des pièges et des questions tendancieuses quand on lui a demandé de préciser sa fonction et son rôle dans ce programme.
« On choisit ce qui va créer la confusion, personne ne parle par exemple de la gratuité de l’enseignement primaire », a t-il dit.
Interrogé sur ses deux co-détenus, Kamerhe a dit à propos de l’homme d’affaire libanais Samih Jammal : « Le connaitre? Le connaitre à quel titre? J’ai rencontré beaucoup de gens dans ma vie ». Fin de citation.
Et à propos de son autre co-accusé Jeannot Muhima : « Muhima, je le connais de nom. C’est aujourd’hui que je l’ai rencontré », a t-il soutenu.